Connaître le vivant pour le préserver
Dès le mois de Mars, les Vivistes se sont lancés dans de nouveaux inventaires naturalistes. Ils ont débuté avec ceux des Vers de terre.
Le printemps bien installé, c'est en Avril que les inventaires papillons de jour ont débuté. Filets, guides et boîtes d'observation en main, l'équipe a pu observer de près 23 espèces différentes,
dont 6 nouvelles pour le site.
L'occasion également de découvrir les orchidées sauvages. En plus des 5 déjà connue, 11 pieds d'Anacamptis morio (Orchis bouffon) ont été comptés.
Des écoutes Chauves-souris ont également été menées, grâce à l’aide du Conservatoire d'Espaces Naturels. Un enregistreur ultrason placé dans le boisement a détecté plus de 18 600 passages de ces
mammifères volants, avec 11 espèces différentes (9 certaines ; 2 à confirmer par une étude approfondie), soit pas loin de la moitié de ce qu'il est possible de rencontrer en Lot-et-Garonne
!
Un grand merci à Quentin Escolar (CEN NA) pour les analyses des enregistrements.
Enfin, à la veille de l'été, la Société des Sciences Naturelles et Agricoles de l'Agenais (SSNAA) est venue également prospecter l'ArTerre. Grâce à leur passage, ce
sont 92 nouvelles espèces qui ont été identifiées (78 Floristiques ; 14 Faunistiques), dont de nombreuses espèces patrimoniales, c'est à dire protégées, menacées ou rare.
Un grand merci à Christophe Chambole (SSNAA) pour son expertise terrain.
Inventaire Vers de terre de l'ArTerre
Réalisés sous la forme de quadra de 1m² dans la prairie, les Vers de terre sont remontés après avoir été titillé par l'arrosage d'une solution d'eau et de moutarde.
Au fur et à mesure de leurs sorties, ils ont été comptabilisés et catégorisés selon leurs familles fonctionnelles :
- Les épigés, présent déjà en surface et qui permettent la dégradation de la matière organique ;
- Les anéciques, formant des galeries verticales et permettant la circulation de cette matière dégradée ;
- Les endogés, formant des galeries horizontales en profondeur, qui finalise le travail de décomposition en minéralisant la matière organique.
Cette première approche n’est pas suffisante pour caractériser nos populations de vers de terre, d’autres relevés seront réalisés l’année prochaine à la même
période.
Écrire commentaire