A l'automne, entre les sorcières, les zombies et les citrouilles, d’autres animaux nocturnes sortent le bout de leurs ailes : les chauves-souris.
Bien que leur mauvaise réputation de vampires les précède, aucune espèce en France n'est hématophage (= se nourrissant de sang). Sur les 34 espèces de chauves-souris recensées, toutes se
nourrissent principalement d’insectes. Rassurez-vous, aucun risque de voir Dracula débarquer chez soi le soir d’Halloween.
De manière générale, il est d’ailleurs de plus en plus rare d’observer ce petit mammifère volant. En France, en 15 ans, 43% des populations de chauves-souris auraient disparues du territoire.
Pour protéger ce cortège fragilisé par la destruction de ces habitats, diverses actions sont menées pour sensibiliser la population et recenser leurs populations.
Dans le cadre de ses missions et avec l’aide du Conservatoire d’Espaces Naturels de Nouvelle-Aquitaine (CEN NA), Arto Vivi a mené un inventaire visant à déterminer les espèces présentes sur
l’Arterre. Un enregistreur d'ultrason a enregistré durant 10 nuits consécutives le passage de Chauves-souris sur la fin Avril. L'analyse acoustique menée ensuite par Quentin Escolar du CEN NA a
permis de déterminer le nombre de contacts de chaque espèce, puisque ces espèces émettent un type d'ultrason propre à chacune.
Cet inventaire a su montrer l'importance de l'ArTerre pour ces Chauves-souris. Le site abrite au moins 11 espèces différentes. Si la majorité utilise le site comme garde manger en chassant les
insectes du secteur, certaines utilisent probablement l’Arterre comme gîte. Une attention particulière est donc donnée à la conservation du boisement, qui constitue le principal lieu de vie de
ces animaux. Une recherche des cavités favorables à ces espèces est donc à prévoir en 2024.
Retrouvez notre plaquette "Accueillir la Biodiversité" version Chauves-souris, et les informations complémentaires sur ces espèces, ainsi que les contacts locaux du SOS Chauves-souris si vous en trouvez chez vous !
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